Avec l’encadrement technique de l’UNICEF et l’appui financier de la Banque mondiale, le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) organise à Pétion-Ville un atelier de trois jours autour du Projet d’amélioration de la gouvernance de l’éducation non formelle (PAGENF). Un an après la mise en œuvre de ce projet, les parties prenantes sont convenues de la nécessité de le soumettre à l’évaluation afin de juger la pertinence de la stratégie et la qualité des résultats obtenus jusqu’ici.
Dans la foulée de toutes les considérations techniques et opérationnelles qui seront abordées durant ces trois de journées de réflexions et d’échanges autour de l’éducation non formelle, le Directeur Général du MENFP a évoqué la nécessité d’inventorier les textes légaux traitant de la question, d’assurer la disponibilité de statistiques qui pourraient aider à en mesurer l’ampleur, et instituer les mécanismes de suivi des activités.
Le professeur Yves ROBLIN a remercié l’UNICEF et la Banque mondiale pour leur soutien, aussi les cadres du Ministère qui sont invités à apporter leurs contributions en vue de l’atteinte des objectifs fixés, savoir l’évaluation et la révision du PAGENF.
Le Coordonnateur général du Pôle enseignement et qualité a été plus dans les détails pour préciser que cet atelier offre l’occasion de faire un état des lieux détaillé de la mise en œuvre du projet durant la première année, de discuter des modifications nécessaires, de planifier les activités correctives, d’assurer l’exécution et le suivi des actions à entreprendre. Joseph Job MAURICE a profité de la circonstance pour rappeler que « ce projet représente un levier essentiel pour renforcer la gouvernance du sous-secteur, améliorer la qualité des formations proposées, et accroître l'accès aux opportunités d'apprentissage pour les jeunes et les adultes, notamment ceux qui n’ont pas eu accès à l'éducation formelle ». Le PAGENF, a-t-il poursuivi, ambitionne de « répondre à ces défis tout en consolidant un système éducatif plus inclusif et plus adapté aux besoins de notre population ».
L’Inspectrice Générale Nadine HENRI, membre de la CIENF, a, quelque peu, insisté sur l’utilité professionnelle et socio-économique de l’éducation non formelle donnant la possibilité à une grande catégorie de jeunes de maîtriser un métier, de pouvoir intégrer le marché du travail et de s’essayer à l’entrepreneuriat.
La cheffe Education de l’UNICEF est revenue sur les résultats obtenus au cours de la première année d’exécution du PAGENF. Inge VERVLOESEM a mentionné, entre autres, la mise en place de la Commission interministérielle de l’éducation non formelle (CIENF), la réalisation d’un diagnostic organisationnel et institutionnel des structures de terrain, l’élaboration d’un Guide de fonctionnement et de gestion des Centres d’éducation non formelle, sans compter les documents portant sur les normes et les standards qui sont en attende de validation technique par la CIENF. Elle demeure convaincue que cet atelier offre l’opportunité de réajuster stratégies et actions, d’avancer dans la bonne direction durant les deux prochaines années de mise ne œuvre.
Le PAGENF mobilise plus de 2 millions de dollars américains. Ce financement, sollicité par le MENFP, provient du Partenariat mondial de l’éducation via « Education Sector Program Implémentation Grant (ESPIG) » ou « Subvention pour la Mise en Œuvre du Programme Sectoriel d’Éducation » mise en œuvre par la Banque mondiale dans le cadre d’un autre projet plus vaste, PROMESSE (Promoting a More Equitable, Sustainable and Safer Education).
Bureau de communication/MENFP